Le chemin thérapeutique est un chemin de conscience et du retour à soi-même

Mon approche de la Psychotherapie

Un chemin du retour

L’accompagnement à visée thérapeutique (ou psychothérapie) se définit généralement comme étant un processus d’accompagnement de la personne dans la résolution de ses difficultés, de ses souffrances ; selon mon approche , il est aussi (surtout ?) un accompagnement sur un chemin du retour à Soi-même, un chemin de conscience pour se « Re-co-naitre » grâce au lieu privilégié qu’offre l’alliance thérapeutique

Un espace d’expression

Il ne s’agit pas d’interpréter et décoder l’histoire du patient à sa place, ni lui dire ce qu’il doit faire pour aller mieux, mais lui offrir avant tout un espace d’expression afin qu’il puisse comprendre lui-même qui il est (le fruit d’un passé, d’une histoire, d’une famille…mais aussi un être unique et spécifique) et comment il peut, si ce n’est être heureux, du moins vivre le mieux qu’il peut ce qu’il a à vivre.

Le lieu de prédilection de la recherche du sens

J’entends le mot sens dans sa double acceptation : sens au sens de Pourquoi : pourquoi cet événement m’est-il arrivé à moi ? Pourquoi ce deuil ? Pourquoi cette séparation ? Pourquoi cette trahison ?

Et sens au sens de direction : que puis-je faire avec cet événement ? Cette souffrance ? Ce traumatisme survenu dans ma vie ? Quelle direction cet événement peut-il donner à ma vie ? Quelle prise de conscience suscite t-il en termes d’orientation et de choix de vie qui me ressemble et qui me définit ? Toute expérience vécue peut devenir ainsi l’occasion d’une autodéfinition pour faire de notre vie ce qui nous ressemble et ce que nous sommes, dans la plus haute définition de nous-mêmes. Dans la mesure ou il s’agit d’hypothèses, j’intègre dans ma pratique de la thérapie des hypothèses de sens et des propositions d’angles d’approche, toujours, bien sûr dans la conviction que seul mon patient sait au plus profond de lui-même ce qui est « juste » pour lui ; à lui de “prendre” ou de ne “pas prendre” ce que je lui propose.

 

Les retrouvailles avec sa beauté

De manière plus poétique, je dirais, en paraphrasant Gonzague MASQUELIER qui rappelle l’étymologie grec du mot thérapie (therapeutris = servante du temple) que, dans ma vision du métier tel que je le pratique “le Thérapeute n’est pas le médecin supposé tout savoir et qui aurait le pouvoir de guérir la névrose de son patient mais celui qui se met au service d’un être en difficulté pour l’aider à retrouver ou conserver sa beauté”

Ma conviction est que le meilleur outil du thérapeute est ….lui même pour soutenir ses patients sur leur chemin d’autonomie et d’individuation

Mon éthique en tant que thérapeute

Mon intention d’accompagner la personne en thérapie pour plus d’autonomie, et d’individuation

Mon intention est d’accompagner la personne en thérapie dans un processus d’autonomie et d’individuation ; l’individuation est un processus décrit par le Psychanalyste Carl Gustave JUNG que l’on pourrait décrire comme le mouvement d’accomplissement de l’être, ce processus intérieur qui fait que l’être humain est appelé à devenir ce qu’il est amené à être avec une énergie vitale plus au service de l’être intérieur (le Soi de JUNG) qu’au service du moi ou de l’égo ; certains jungiens avancent que la première partie de la vie, selon ce processus, serait plus centrée sur l’égo, donc plus égotique avec le désir de réaliser ses projets, ses ambitions, d’affirmer son moi dans la logique de notre temps qui valorise la performance et la rentabilité et la seconde plus « spirituelle » , tout comme si le moi s’érodait pour se sacrifier à son être intérieur ; ma pratique me montre que ce mouvement peut s’opérer beaucoup plus tôt ; j’ai la conviction que nous ne sommes pas tenus d’attendre le mitan de la vie pour faire grandir notre être intérieur ; les jeunes, très proches de leur intuition, pas encore trop « formatés » par notre société consumériste qui valorise plus l’extériorité que l’intériorité de l’être, comprennent très bien cela.

Ma conviction que le meilleur outil du Thérapeute est… lui-même !

D’ou le travail en continu que je fais sur moi-même par le biais de séances de thérapies individuelles, collectives, de lectures, de forums, de congrès, (j’apprécie particulièrement le festival « Une autre façon d’aimer » organisé de façon annuelle à Cabourg), de stages de formations complémentaires dans mon approche thérapeutique d’origine (la Psychanalyse jungienne) et dans d’autres méthodes….

Mon écoute thérapeutique dans la bienveillance et le non jugement

C’est, à mon sens, ce que viennent chercher au minimum mes patients ; dans ma pratique, je peux observer tous les jours que le jugement et pour commencer celui que nous portons sur nous-mêmes, introduit le clivage qui est certainement l’une de nos plus grandes sources de souffrance, tandis que le sentiment d’unitude apporte la joie, du moins l‘apaisement.

Ma disponibilité et mon engagement de Thérapeute

La disponibilité implique que lorsque j’entre en thérapie, seul compte pour moi la qualité de ma présence dans l’ici et maintenant ; d’ou l’exigence que je m’impose de continuer un travail psychothérapeutique et une supervision de ma pratique thérapeutique, de façon à ne pas être « polluée» par mes difficultés personnelles ou « valises » du passé que je n’aurais pas déposées

Ma disponibilité se traduit aussi par le fait que je communique mon téléphone portable et autorise la possibilité, pour mes patients, de communiquer en dehors des consultations, dans la limite de ce qui leur semble « raisonnable ».

 

Mon respect de la confidentialité des entretiens

Le respect de la confidentialité des entretiens de psychothérapie fait partie de mon éthique professionnelle, y compris avec les adolescents ; ceci n’exclue pas le caractère protecteur des échanges que je peux avoir sur un plan médical avec les professionnels qui assurent le suivi médical de mes patients, mais toujours en accord avec eux.

L’abstinence de toutes relations intimes avec le patient

La relation intime avec le patient bloque le processus que les psychanalystes et thérapeutes en général appellent la neutralité bienveillante, cette attitude du thérapeute visant à garder une relation juste avec son patient, c’est à dire ni trop loin, ni trop près, sur un plan affectif.

Cette neutralité bienveillante, à mon sens, fait partie de la « règle des 3P » que je respecte dans ma pratique de la psychothérapie :

PERMISSION : permettre au patient de pouvoir s’exprimer et agir sans être jugé par son thérapeute

PROTECTION : permettre au patient de pouvoir se sentir en sécurité physique et psychologique dans sa relation avec son thérapeute

PUISSANCE : permettre au patient, grâce au soutien de son thérapeute, de pouvoir se reconnecter avec sa partie saine et sa capacité à se sentir et être responsable de sa vie.

Ma pratique sous supervision 

Je suis très attachée à cette exigence de la pratique thérapeutique sous supervision d’un psychothérapeute ; j’ai par conséquent recours régulièrement à des séances de supervision avec un thérapeute appartenant au courant psychanalytique jungien, lesquelles enrichissent ma pratique et me permettent de suivre mes patients dans les meilleures conditions.

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Tel : 06 16 37 45 06

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